De nombreux musulmans qui envisagent une greffe de cheveux s’interrogent souvent sur sa licéité dans l’islam. Il est essentiel de comprendre les règles religieuses concernant les traitements capillaires et de savoir s’ils sont considérés comme halal (autorisés) ou haram (interdits) dans les enseignements islamiques.
Pour savoir comment la greffe de cheveux est perçue dans l’islam, il est important de comprendre d’abord la procédure elle-même. Chez Clinicana, nous sommes fiers d’être le meilleur hôpital de transplantation capillaire pour la FUE en Turquie. Grâce à notre expérience et à notre personnel médical qualifié, nous pouvons fournir des informations détaillées sur ce traitement.
Comment se déroule la transplantation capillaire ?
La greffe de cheveux consiste à transférer des follicules pileux d’une zone du cuir chevelu à une autre. Cette procédure consiste généralement à extraire des follicules pileux de l’arrière de la tête (zone donneuse) et à les implanter dans la zone dégarnie. Le processus d’implantation consiste à créer de petits trous et à y placer les follicules. Cette technique, connue sous le nom d’extraction d’unités folliculaires (FUE), est la méthode la plus avancée utilisée aujourd’hui. Après l’intervention, les cheveux implantés peuvent tomber au cours des premiers mois, mais les follicules restent intacts. Il est conseillé de ne pas se raser les cheveux pendant les six mois qui suivent l’intervention. Après cette période, le cycle du cheveu s’achève et il peut être rasé ou subir une nouvelle greffe s’il le souhaite.
Extensions de cheveux ou greffe de cheveux
Avant d’aborder les règles islamiques relatives à la greffe de cheveux, il est essentiel de faire la distinction entre les extensions de cheveux et la greffe de cheveux. Bien qu’ils puissent sembler similaires, ces deux concepts sont distincts et ont des implications différentes au sein de l’islam.
Les extensions de cheveux consistent à attacher des cheveux supplémentaires à la chevelure d’origine d’une personne afin d’obtenir une apparence plus longue ou modifiée. Les extensions de cheveux étaient connues et pratiquées à l’époque du prophète Mahomet (PBUH). Toutefois, un hadith rapporte que le Prophète a interdit l’utilisation d’extensions de cheveux. Il a déclaré que ceux qui ajoutent ou demandent des extensions de cheveux sont maudits. Par conséquent, les extensions de cheveux sont considérées comme haram dans l’Islam.
Principales différences entre les extensions de cheveux et la greffe de cheveux :
- Source de cheveux : les extensions de cheveux utilisent des cheveux provenant d’une autre personne ou de sources synthétiques, alors que la greffe de cheveux utilise les propres follicules pileux de l’individu.
- Fixation : Les extensions de cheveux sont fixées et attachées aux cheveux d’origine, tandis que la greffe de cheveux consiste à implanter directement des follicules pileux dans le cuir chevelu ou la zone à traiter.
- Objectif : les extensions de cheveux visent à créer l’apparence de cheveux plus longs ou plus épais, mais elles ne favorisent pas la pousse de vrais cheveux. En revanche, la greffe de cheveux vise à rétablir la croissance naturelle des cheveux et à traiter la calvitie.
- Intention : Les extensions de cheveux trompent en créant l’illusion d’une densité capillaire, alors que la greffe de cheveux est un véritable traitement de la perte de cheveux.
Règles islamiques sur la greffe de cheveux
La greffe de cheveux est-elle donc haram ? Sur la base des avis des savants islamiques, examinons leurs déclarations afin de déterminer si la greffe de cheveux est halal :
Shaykh Muhammad ibn ‘Uthaymeen a déclaré que la greffe de cheveux était permise. Il a expliqué qu’il s’agissait d’une procédure visant à réparer les dommages causés au cuir chevelu par la calvitie, et non d’une tentative d’altérer la création d’Allah. La greffe de cheveux est considérée comme une mesure thérapeutique plutôt que comme une chirurgie esthétique visant à modifier l’apparence d’une personne.
Le Dr Muhammad Uthman Shubair a indiqué que le traitement chirurgical des cheveux, tel que la transplantation de cheveux, est autorisé car il rétablit la création naturelle voulue par Allah.
L’Académie islamique du Fiqh déclare que les chirurgies plastiques nécessaires, y compris les greffes de cheveux, sont autorisées. Ces chirurgies visent à restaurer l’état naturel des parties du corps, à dissimuler les défauts congénitaux et à traiter les affections résultant d’accidents, de maladies ou de brûlures.
L’histoire des trois Israélites, mentionnée dans Sahih Bukhari et Sahih Muslim, soutient la licéité de la dissimulation des défauts par la transplantation de cheveux. Dans cette histoire, Allah a testé trois Israélites – un lépreux, un aveugle et un chauve. L’homme chauve a exprimé son désir d’avoir des cheveux et un ange a exaucé son vœu, indiquant que la dissimulation des défauts par la restauration des cheveux est permise.
Ces décisions indiquent que la greffe de cheveux, en tant que procédure médicale visant à restaurer les cheveux perdus en utilisant les propres follicules d’une personne, est autorisée par l’islam. Elle n’est pas considérée comme une modification de la création d’Allah, mais plutôt comme un traitement visant à dissimuler des défauts et à remédier à des problèmes médicaux.
En résumé, la greffe de cheveux est autorisée par l’islam sur la base des avis d’éminents érudits et des enseignements des hadiths. Il est important de noter que la greffe de cheveux est distincte des extensions de cheveux et qu’elle constitue une solution thérapeutique plutôt qu’une pratique trompeuse.